Citoyen pour SAINT MAURICE !

Après avoir laissé passer le train des 35 heures et celui des réformes indispensables à la bonne marche de notre économie, et donc du pays, certains ténors de la droite ou de la gauche nationale sont vent debout à l'approche du budget 2015, mais rassurez-vous, pas pour les mêmes raisons...

Il est bon de leurs rappeler qu'ils sont co-responsables d'une dette qui s'élève à plus de 31 000 € par habitant et qu'aucun budget de l'Etat n'a été à l'équilibre depuis...1974 !

Depuis la campagne municipale de 2014, il n'est pas un mois, pas un Conseil municipal sans que l'épouvantail de la baisse de la "dotation de l'Etat" n'agite nos "nouveaux élus" Mauritiens !!

Pourtant, à force de piqûres indolores, de mots bien ajustés (et maintes et maintes fois répétés), l'édito du dernier Saint Maurice Info nous met en garde et enfonce le clou une fois de plus : " Les mauvaises nouvelles ne cessent de s'accumuler " dixit le 1er magistrat de la Ville.

Bigre, encore des mauvaises nouvelles ?

En cause bien évidemment, et c'est son rôle de politique, un gouvernement qui "ose" demander aux Collectivités de se serrer la ceinture à hauteur de 2 milliards, quand les dépenses de fonctionnement ne cessent d'y progresser au fil des ans, sans parler des Intercommunalités qui devaient servir de levier à "mutualiser les services" et ou on découvre que les doublons fleurissent à tous les étages...!

Et oui, la Cour des comptes le répète années après années, le Rapport Attali et d'autres rapports avant lui l'avaient déjà annoncé, mais dans ce pays si Jacobin, avec cet Etat omnipotent et omniprésent à tous les étages, on préfère commander des rapports pour mieux les enterrer par la suite...comme ils enterrent le pays et ses forces vives depuis plusieurs dizaines d'années déjà !

"A la veille de préparer le budget 2015, je ne peux pourtant que vous faire part de mon immense inquiétude au moment d'affronter de si lourdes contraintes" (Christian CAMBON, Sénateur ET Maire de Saint-Maurice...).

Lors de sa dernière conférence de presse télévisée, HOLLANDE avait eu cette formule : "c'est pas facile !"

Trois mots lui avaient suffit...