06/02/2014
Christian OUVRAY : question orale au Maire du 3 février
Nous vous invitons à prendre connaissance ci-dessous, de la question orale que le Conseiller Christian OUVRAY a posé à l'occasion du Conseil municipal du 3 Février dernier.
Monsieur le Sénateur-Maire,
Quelques Conseillers Municipaux de votre Majorité se sont vu confier des attributions, comme par exemple la conduite des commissions de sécurité et accessibilité. Vous aurez remarqué que je ne contesterais pas ici le travail accompli par ceux-ci de nos collègues en général.
Je rencontre quasi journellement les commerçants du quartier du plateau, où je réside, et j'ai dernièrement rencontré quelques commerçants du quartier de la place Montgolfier.
Je ne sais si les difficultés que peuvent rencontrer les commerçants de ces deux quartiers de Saint-Maurice vous ont été rapportées de façon précise, voire personnalisée.
Sauf erreur de ma part, l'un de nos collègues serait responsable auprès de nos commerçants. Quelques rares d’entre eux ne l'ont pas vu depuis de nombreuses années. Les plus récemment implantés ont été très étonnés d'apprendre qu'il existe : ils ne l'ont jamais rencontré.
Ma question ne demande que trois réponses courtes, éventuellement par oui ou par non :
Confirmez-vous qu'un Conseiller-Municipal soit investi d'une mission auprès des commerçants ? La mémoire de nos commerçants serait-elle défaillante ? Confirmez-vous que notre collègue percevrait une indemnité ou rétribution sous quelque forme que ce soit au titre de cette action ?
22:29 Publié dans Conseil Municipal | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : saint maurice, val de marne, question orale, christian ouvray, conseil municipal | Facebook | Imprimer | |
Commentaires
Une fois de plus Nicole Martin (voir son commentaire sur "conseil municipal" ) nourrit la polémique. Elle est soudain pointilleuse sur le règlement, même si la démocratie doit en souffrir, et dénonce la tyrannie de la transparence (?).
Je sais qu'elle ne peut pas s'empêcher d'avoir le dernier mot. Qu'elle sache que je le lui laisserai… par exemple en m'expliquant ce que vient faire sa citation de Rabelais là dedans.
Rappel des faits :
Mr. le maire a honnêtement répondu à ma question orale.
Oui, non seulement un, mais deux conseillers municipaux sont chargés des relations avec les commerçants, Richard Puyal dans le cadre de la Communauté de Communes et un conseiller dont il veut croire que je ne me permets pas de l'attaquer de façon indigne.
Oui, ce conseiller est gravement malade et se trouve empêché de mener cette mission qu'il a par le passé admirablement remplie. Oui, sa maladie empêche durablement sa présence auprès des commerçants.
Oui ce conseiller perçoit mensuellement une somme (modique voire symbolique). Mr. le Maire n'a pas eu le cœur de lui retirer son poste de Conseiller ni cette mission.
Ceci posé, je ne sais plus qui, de Mr. le Maire ou moi-même, a porté le débat sur le véritable sujet, à savoir que les commerces souffrent et qu'une épidémie de fermetures est en marche.
C'était là le véritable débat, devenu presque une conversation consensuelle sur le constat, très digne dans la forme et les propos, en un mot un débat constructif.
Pour résumer, Mr. le Maire a exposé qu'il s'en occupait, qu'il avait du reste encore reçu très récemment une délégation de commerçants, assurant lui-même ce travail.
J'ai soutenu qu'une action volontaire vers les commerçants, ne serait-ce que de soutien moral, serait la bienvenue, et certainement plus efficace qu'une simple disponibilité de réponse aux commerçants.
J'ai vu des regards approbateurs dans l'entourage proche de Mr. le Maire. Au moins un se reconnaitra s'il vient dans ces parages. Je remercie ces élus honnêtes dont le soutien ne fût-il que moral, m'a été d'un grand réconfort face à une majorité hostile.
Ce débat était bien recentré sur le véritable sujet, qui n'était pas une attaque sur une ou des personnes, mais bien d'exposer la vacance d'un poste et d'une action nécessaire.
Je voulais évoquer un groupe de travail, initié par le groupe d'opposition "énergies nouvelles en la personne de Patricia Richard, auquel Thierry Vimal s'était volontairement associé. La Présidence en avait été confiée à Mr. Thibault Vitry, élu de la majorité municipale. Ce groupe de travail s'est réuni trois ou quatre fois, et sa présidence étant ce qu'elle fut, il est finalement tombé aux oubliettes dès 2009.
Arrivé au Conseil Municipal en remplacement de Thierry Vimal l'existence de ce groupe de travail m'est revenu à la mémoire alors que je visitais avec Thierry les commerçants de la place Montgolfier.
Je dois l'avouer, taclé dès le départ -j'aurais dû le prévoir- je n'ai plus eu la présence d'esprit de développer ce sujet. Je serai, si l'avenir m'en donne l'occasion, plus précis et beaucoup plus prudent dans la présentation de mes questions.
Nicole Martin fait allusion à une intervention finale de Mr. Richard Puyal, qu'on aurait bien aimé entendre présenter son action envers les commerçants dans le cadre de la Communauté de Communes. Il a dit être en campagne, il aura donc celle-ci pour le faire.
Il m'a reproché de viser sous la ceinture. Il le faisait lui même, sachant par avance que je ne tirerais pas sur une ambulance.
Il a exposé toute son admiration envers le Conseiller Municipal empêché par la maladie, et a pu tirer des applaudissements à l'issue d'une envolée lyrique au cours de laquelle il a affirmé qu'on avait affaire à un grand Monsieur bien au-dessus de lui-même.
J'estime encore suffisamment Richard Puyal. J'aurai l'occasion de lui dire qu'il se trompe : dans la même situation d'empêchement Richard Puyal aurait lui-même proposé sa démission.
Christian Ouvray.
Écrit par : Christian Ouvray | 11/02/2014
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