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06/11/2016

Primaire de la Droite, ou l'art de la séduction, de l'élection...et de la désillusion !

Les raisons de ne pas aller voter les 20 et 27 novembre prochains à la primaire de la Droite (LR) sont sans doute aussi nombreuses que le nombre de candidats qui s'y prêtent. En voici 4 fondamentales :

 

1) Primaire de la Droite et du "Centre", vraiment ?

NON. Cette élection rassemble sept candidats tous issus de l'UMP (LR aujourd'hui). Même si Jean-Frédéric POISSON appartient au PCD de Christine BOUTIN, celui-ci en est issu indirectement et représente sa frange "Droitiste".

Quant au Centre, il continue sa danse du ventre et de se "donner" corps et âme à LR : l'UDI affiche son soutien à l'un des sept candidats, idem pour le MoDem. La différence entre les deux "Centre" ? Ils acceptent certes les règles du jeu, mais BAYROU est prêt à les enfreindre si sa "bête noire" en sort vainqueur...

Sacré Maire de Pau, il ne changera jamais !

 

2) Primaire de la Droite et du "Centre", vraiment ?

NON. Comme démontré dans le précédent point, ce serait avant tout la Primaire de LR. Donc, l'élection d'un membre issu de ses rangs. Il devrait appartenir aux seuls militants et adhérents de ce mouvement de désigner leur "poulain" pour avril prochain. C'est une évidence.

 

3) Primaire de la Droite et du "Centre", vraiment ?

NON. Chacun aura bien compris que l'ensemble des Français est invité à voter. Cette "élection" est donc tronquée même si la charte semble écarter toute ambiguïté. Il est évident que des électeurs de Gauche (il en existe encore, si, si...) se joindront au scrutin.

Un conseil pour ces derniers : évitez-vous un parjure et de ne plus oser regarder vos amis de Droite dans les yeux quand vous irez voter... Et puis avec vos 2 euros, allez vous acheter une tradition et un pain au chocolat ou gardez-les pour vos primaires...

 

4) "Réussir le redressement de la France", vraiment ?

A l'exception d'un candidat, tous ont participé de près ou de loin à la déconfiture économique (dette, déficit publique, interventionnisme étatique...), sociale (chômage de masse, tension sociale, insécurité, éducation,...) et pire, morale, de notre pays.

 

Thierry VIMAL

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