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10/03/2015

Débat sur L'EAU : la gratuité n'est pas une réponse, les coupures non plus !

Aussi surprenant que cela puisse paraître, je ne suis pas amateur de la gratuité ni pour l'amendement du Sénateur CAMBON.

Les actions virulentes des extrémistes de Gauche ce week-end sur le marché à son égard et la parution d'un article dans la presse locale ce jour, m'obligent à me positionner tout de même.

 

La "gratuité", avancée par le Front de Gauche, ces partenaires communistes et autres, n'est pas une solution. Pis, elle devient le maître mot et le combat d'une idéologie qui consiste à dire qu'elle protège les citoyens les plus défavorisés.

Au contraire, elle les désigne du doigt et les culpabilise.

 

Ce "clientélisme de la gratuité" est une absurdité, voir une manipulation électoraliste.

 

La RESPONSABILISATION du citoyen passe irrémédiablement par une démarche de CONTRIBUER aux services de sa commune, de son département, de sa Région et de l'Etat et en fonction de ses moyens, car derrière cette soit-disant "gratuité", c'est bien le contribuable qui va, de toute façon, devoir payer l'addition.

 

Le fossé de la solidarité va encore se creuser et diviser les Français entre eux.

 

Il faut que tous les foyers contribuent pour l'eau et ce, dès le 1er mètre cube utilisé, non seulement de manière proportionnelle aux revenus, mais que les plus défavorisés puissent EUX, obtenir un tarif minimum.

Cette denrée est rare et va le devenir de plus en plus dans les années à venir. Elle va devenir un enjeux planétaire, avec les conséquences qu'on peut imaginer...

C'est une ressource universelle, elle nous appartient et nous devons la partager. Pas la couper et mettre en danger certains concitoyens.

La RESPONSABILISATION et les campagnes d'INFORMATION sur son utilisation, voilà des réponses qui ne coûtent rien ou presque.

 

Maintenant, il aurait été intéressant que Monsieur CAMBON y réfléchisse aussi lorsqu'il s'agissait de nettoyer les trottoirs via les services d'un partenaire privé.

Nettoyer les rues, oui, inonder les pas de porte des commerçants, les caves et "nettoyer" les voitures, Non...

 

Voilà plus de 90 000 € qui auraient pu servir à autre chose, surtout lorsqu'il s'agit d'une "expérimentation" qui a tourné court et dont les résultats ont été dénoncés par de nombreux Mauritiens  !