Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

12/10/2016

Dégradations, trafics, saleté, insécurité... Saint-Maurice, l'insupportable au quotidien...

Cela fait plusieurs mois que la tension montait dans différents quartiers de la Ville. Même si le silence était à l'ordre du jour et que les faits étaient minimisés, la pression se faisait trop forte pour que le Maire et sa Majorité de "Droite et du Centre" ne finissent pas par sortir du bois.

En cause, la dernière intervention policière qui a valu de découvrir et de mettre la main sur plusieurs dizaines de kilos de drogue, mais certainement aussi, et je ne suis pas dupe, une entrée en campagne dans la Primaire à Droite... Sacrée coïncidence, non ?

 

Bref ! L'édito du Maire dans le Saint-Maurice info d'octobre et son "coup de gueule" sont louables. "Louables", et c'est tout.

Car il faut bien lire entre les lignes que, malheureusement, les menaces qu'il profère à l'attention de la petite "mafia" locale, ne sont que de la haute prévention et un bel exercice de voltige verbale et que rien, je dis bien RIEN, ne sera suivi d'effet. Chiche ?

 

D'abord du côté des voyous qui doivent se taper sur le ventre : leur pédigrée et leurs actes ne les feront pas reculer face à une "tribune" qu'ils ne lisent d'ailleurs pas.

Puis, du côté des parents de ces derniers qui, pour la plupart, profitent des avantages de ce que le Maire appelle "une économie parallèle" et que j'appelle moi, du trafic de drogue et voir même du racket.

 

Quant à la Police municipale à Saint-Maurice, elle en arrive parfois à réaliser des missions de Police Nationale, car les missions de la Police Nationale depuis les attentats ne sont plus celles que les citoyens attendent malheureusement au quotidien, et que les gouvernements d'hier et d'aujourd'hui, ont toujours négligé leurs missions premières dont LA SECURITE des biens et des personnes.

 

C'est donc un constat d'échec collectif au niveau de la gouvernance. Il fallait bien que la cocotte minute explose et que la gangrène finisse par remonter à la surface de nos rues.

Plus aucune décision "répressive" n'est prise et dans beaucoup de domaines, dont celui que le Maire appelle la "propreté".

Le "laisser faire" n'est plus une garantie de se faire une belle "clientèle". Les résultats des dernières élections et le taux de participation sont là pour le démontrer, sans parler du score d'un Parti politique qui surfe tranquillement sur l'inaptocratie ou l'inertie des décideurs.

 

Des expulsions ? Des résiliations de bail ? Même pas cap. ;)

10/03/2015

Débat sur L'EAU : la gratuité n'est pas une réponse, les coupures non plus !

Aussi surprenant que cela puisse paraître, je ne suis pas amateur de la gratuité ni pour l'amendement du Sénateur CAMBON.

Les actions virulentes des extrémistes de Gauche ce week-end sur le marché à son égard et la parution d'un article dans la presse locale ce jour, m'obligent à me positionner tout de même.

 

La "gratuité", avancée par le Front de Gauche, ces partenaires communistes et autres, n'est pas une solution. Pis, elle devient le maître mot et le combat d'une idéologie qui consiste à dire qu'elle protège les citoyens les plus défavorisés.

Au contraire, elle les désigne du doigt et les culpabilise.

 

Ce "clientélisme de la gratuité" est une absurdité, voir une manipulation électoraliste.

 

La RESPONSABILISATION du citoyen passe irrémédiablement par une démarche de CONTRIBUER aux services de sa commune, de son département, de sa Région et de l'Etat et en fonction de ses moyens, car derrière cette soit-disant "gratuité", c'est bien le contribuable qui va, de toute façon, devoir payer l'addition.

 

Le fossé de la solidarité va encore se creuser et diviser les Français entre eux.

 

Il faut que tous les foyers contribuent pour l'eau et ce, dès le 1er mètre cube utilisé, non seulement de manière proportionnelle aux revenus, mais que les plus défavorisés puissent EUX, obtenir un tarif minimum.

Cette denrée est rare et va le devenir de plus en plus dans les années à venir. Elle va devenir un enjeux planétaire, avec les conséquences qu'on peut imaginer...

C'est une ressource universelle, elle nous appartient et nous devons la partager. Pas la couper et mettre en danger certains concitoyens.

La RESPONSABILISATION et les campagnes d'INFORMATION sur son utilisation, voilà des réponses qui ne coûtent rien ou presque.

 

Maintenant, il aurait été intéressant que Monsieur CAMBON y réfléchisse aussi lorsqu'il s'agissait de nettoyer les trottoirs via les services d'un partenaire privé.

Nettoyer les rues, oui, inonder les pas de porte des commerçants, les caves et "nettoyer" les voitures, Non...

 

Voilà plus de 90 000 € qui auraient pu servir à autre chose, surtout lorsqu'il s'agit d'une "expérimentation" qui a tourné court et dont les résultats ont été dénoncés par de nombreux Mauritiens  !

09/12/2013

La caravane (de nettoyage) passe, le Maire entre en campagne...

Comme je l'avais annoncé il y a quelques temps sur ce blog, les entrées en campagne d'une gouvernance sortante s'accompagnent toujours d'une volée de travaux, de projets et en général qui ne fâchent personne...


Notre ville ne déroge pas à cette sacro-sainte règle : Le "Train de Nettoyage", passe donc désormais à Saint-Maurice tous les samedis matins et même très (trop ?) tôt en général.

 

Monsieur le Maire, nous attendons tous, désormais, votre caravane de campagne :)


Bonne chance !

Thierry VIMAL